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Communauté de secours:

founded 1 year ago
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Alors désolé pour le pavé et les fautes peut-être, mais j'ai besoin de vider mon sac.

Alors voilà, je (H73) viens d'accepter un nouveau poste. Je sais que je pourrais largement être à la retraite, mais dans mon milieu ça se fait pas mal de continuer à bosser même après l'âge légal, et je voulais aider, bref.

Le truc c'est qu'ils avaient du mal à recruter, je pensais faire plaisir en acceptant, et en fait je me rends compte que j'ai déjà le seum et que je regrette déjà de m'être porté volontaire.

Déjà, mon boss a l'air de vouloir me laisser zéro marge de manœuvre. Du genre à te vendre "j'ai besoin de toi pour créer une équipe, une dynamique, et blablabla" mais après à vouloir tout faire lui-même dans mon dos. Bien relou.

Ensuite, le pire, c'est qu'on m'a recruté pour former une équipe justement, et je me rends compte que à peine arrivé au poste et tout le monde me déteste déjà. Même mes anciens potes disent "on vient que si tu fais ce qu'on veut". Tu parles d'une équipe.

Et puis, cerise sur le gâteau, je voulais tout faire en full TT depuis Bruxelles où j'avais bossé avant, et ça m'a été refusé.

Bref, j'avais un CDD d'un an (enfin, dix mois vu qu'ils ont mis deux mois à me recruter) mais je pense pas finir la mission.

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https://x.com/Asso_Sherpa/status/1831734857065431414
N'hésitez pas à faire un tour sur https://x.com/anticor_org si vous voulez voir des exemples de leurs dernières actions.

https://www.humanite.fr/politique/anticor/gabriel-attal-a-cede-anticor-retrouve-son-agrement-pour-trois-ans

la justice, qui, mercredi 4 septembre, avait donné 24 heures au Premier ministre pour réexaminer la demande d’Anticor, « sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard à l’expiration de ce délai ».

https://www.asso-sherpa.org/agrement-anti-corruption-a-loccasion-de-son-renouvellement-sherpa-revient-sur-les-limites-du-dispositif

Tout d’abord, l’agrément est délivré par le ministre de la Justice, selon des critères vagues. L’action des associations anti-corruption dépend ainsi d’une décision gouvernementale alors qu’elle devrait atténuer les effets de la soumission hiérarchique du procureur à l’exécutif.

Bonne nouvelle du coup, la décision du 4 Septembre aurait pu ne pas avoir lieu.

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Concernant la proportionnelle comme mode de scrutin pour désigner les prochains députés en 2027, ou même avant, à l'occasion d'une nouvelle dissolution sous le mandat d'Emmanuel Macron, Michel Barnier assure qu'au sujet de cette demande exprimée dans la classe politique, il n'y a « ​​​​​​​pas de ligne rouge ». Son seul souhait étant « que la Ve République fonctionne bien ». « ​​​​​​​J'ai besoin, temporise-t-il, de discuter avec tous les groupes politiques » à ce sujet.

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Pour ceux/celles qui ne sont pas sur les RS et qui comme moi l'avaient raté. Ça vois inspire quoi?

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Léguer une société plus inclusive. Telle est l’ambition affichée des Jeux olympiques et paralympiques, surtout dans une capitale française critiquée pour le manque d’accessibilité de son métro et de ses sites pour les personnes handicapées. Charlotte Puiseux, docteure en philosophie et militante «handi-féministe», alerte sur un certain «discours médiatique» faisant des parathlètes des personnes extraordinaires, occultant autant leur performance que, plus généralement, «les problématiques sociales du handicap».

Que pensez-vous des propos de Teddy Riner qui a qualifié les parathlètes de super-héros ?

L’un des gros problèmes des Jeux paralympiques, c’est la super-héroïsation des athlètes handicapés. Le discours médiatique est celui d’une mise en scène de ces personnes dans des destinées de dépassement de soi, de transcendance de son handicap et de «leçon de vie» au détriment de la performance sportive. Toutes ces expressions, qui partent d’un bon sentiment des journalistes, participent à un discours validiste qui déshumanise les personnes handicapées. Une déshumanisation par le haut, car positive, mais qui les sort de l’humanité. Or, nous nous battons justement pour avoir les mêmes droits et opportunités que les personnes valides, et n’être ni discriminés, ni super-héroïsés. A lire aussi Les Jeux paralympiques, l’heure de rappeler que «les personnes handicapées n’ont pas pour but d’inspirer» Jeux olympiques et paralympiques 1er sept. 2024

L’autre difficulté, c’est que ces discours mettent l’accent sur la volonté des individus, en racontant que les parathlètes qui l’ont voulu s’en sont sortis, ce qui pousse à faire croire que «quand on veut, on peut». Cela occulte les problématiques sociales du handicap. Si on dit que ces personnes handicapées ont réussi par leur volonté, cela voudrait-il dire que si d’autres sont discriminées au travail, dans la recherche d’un logement et si elles n’ont pas de vie affective ou sexuelle, c’est parce qu’elles ne veulent pas assez s’en sortir ? On voit bien qu’on met de côté toutes les discriminations systémiques dans ce discours.

Les Jeux olympiques sont-ils une compétition validiste ?

Oui, dans leur ensemble, les Jeux olympiques sont validistes. Comme il y a une culture de la performance et que les résultats des athlètes handicapés sont moins élevés que ceux des valides, cela discrimine les parathlètes. Je pense qu’il faut donc déconstruire cette compétitivité, cette idée de pousser les corps à l’extrême, de vouloir des performances toujours meilleures, plus grandes, plus hautes. Cela me semble d’autant plus important quand on constate les dégâts que cela peut entraîner sur la santé. Des personnes valides ont déjà fini handicapées à cause de surmenages ou d’excès d’entraînement.

Les JO sont organisés dans une société capitaliste de la culture de la performance et de la compétitivité, sur fond d’enjeux économiques, politiques, de nettoyage social ou de contrôles policiers. C’est la même chose pour les Jeux paralympiques, même si ces derniers ont au moins le mérite de représenter des athlètes handicapés. Mais bien sûr, comme l’imaginaire des spectateurs donne priorité à la performance, ils ne prendront pas la même place que les JO.

Faut-il fusionner les Jeux olympiques et paralympiques pour lutter contre ce problème ?

C’est une question qui revient souvent, mais dont la réponse n’est pas si simple. D’un point de vue de spectatrice, c’est assez frustrant de voir que les Jeux paralympiques sont organisés après et que la couverture médiatique, même si elle tend à s’améliorer depuis Londres en 2012, reste moindre que celle des JO.

Mais comme l’explique la parathlète de badminton Milena Sureau, un mélange des deux Jeux se ferait sûrement au détriment des Paralympiques. Cette dernière prend pour exemple une conférence de presse mélangée, à laquelle elle a participé, et où les journalistes ne se sont tournés quasiment que vers les valides. Si vous mettez un ou une parathlète à côté de Léon Marchand, il ou elle aura beau avoir gagné toutes les médailles possibles, il n’y aura pas de comparaison. On vit dans une société validiste qui accorde plus d’intérêts aux valides, alors fusionner les Jeux risquerait de supprimer cet espace médiatique réservé aux handicapés.

De manière générale, dans nos sociétés néolibérales et capitalistes, on se doit de garder un petit espace pour les cultures minoritaires, que ce soit les personnes handicapées, les personnes queers, ou d’autres catégories. Mais il faut garder en tête que, par définition, les catégories dominantes ne les rendront jamais égales, cela amènerait à leur autodestruction.

Comment appréhender ces Jeux paralympiques, alors ? Faudrait-il les boycotter ?

Je ne sais pas quelle est la meilleure position à adopter, mais je pense qu’il faut avoir pleinement conscience de ce validisme, pleinement écouter les parathlètes et refuser le discours des politiques qui se servent de l’événement. Et nous, personnes handicapées, devons profiter de l’espace médiatique qui est offert pour dénoncer les validistes, le manque d’accessibilité, notamment dans la ville de Paris.

Vous êtes docteure en philosophie. Si on essaie de prendre un peu de distance, comment est-ce que la philosophie grecque abordait ces questions du handicap ?

En Grèce antique, on estimait que les corps étaient représentatifs de l’âme intérieure. Et donc que les personnes étaient handicapées physiquement car leurs âmes étaient mauvaises. Il y a donc un lien qui était fait entre l’âme et le corps. Aujourd’hui, on est encore un peu bloqué sur cette idée. De façon moins brutale sûrement, mais il y a dans l’inconscient collectif l’idée que les déformations physiques sont le reflet d’un mauvais comportement. Ce qui revient à dire que les personnes handicapées sont responsables de leur corps et qu’on peut dédouaner la société. Or renvoyer la question du handicap à l’individu demeure très problématique.

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Cela devait être la dernière étape judiciaire préparant sa rédemption, après des aventures cybercriminelles mouvementées commencées à la fin de son adolescence. Cet épilogue est désormais compromis par une fuite en Abkhazie, région séparatiste de la Géorgie sous tutelle russe. Piqués au vif par l’absence d’Augustin Inzirillo, jeudi 5 septembre, les magistrats de la 13e chambre correctionnelle ont condamné cet informaticien autodidacte de 26 ans à une peine de trois ans de prison dont la moitié avec sursis, assortie d’un mandat d’arrêt.

Ce quantum va « bien au-delà des réquisitions du parquet » – trois ans de prison avec sursis –, convient le président du tribunal, Guillaume Daïeff. Mais les juges considèrent que l’escapade du prévenu en Abkhazie, introuvable depuis des mois, est une « fuite ». « Cette proximité avec la Russie », pays notoirement laxiste avec les cybercriminels, « c’est assez intrigant », remarquait un peu plus tôt la substitut du procureur, Audrey Gerbaud. « Cela attire l’attention sur une éventuelle récidive », estime-t-elle. Dans une lettre lue en début de l’audience, Augustin Inzirillo faisait pourtant part de son vif souhait d’être présent à son procès. Mais il arguait ne pouvoir se rendre en Géorgie pour y prendre l’avion à cause d’un problème de visa. « Quand je serai libre de voyager, je serai ravi de me présenter devant vous », concluait-il.

Augustin Inzirillo était poursuivi pour avoir développé sept ans plus tôt un programme malveillant : TinyNuke. Ce malware bancaire a été diffusé de mars à septembre 2018 par des campagnes d’hameçonnage. L’ouverture malencontreuse du lien contenu dans les e-mails reçus par les victimes déclenchait le téléchargement du logiciel, conçu pour récupérer des informations sensibles, comme les couples identifiants-mot de passe, mais aussi pour lancer de manière automatisée des virements en cas de connexion à des sites bancaires.

Selon les dires d’Augustin Inzirillo, ce programme était exploité par un gang de pirates algériens. Le jeune homme affirme avoir été mis en contact avec eux par Hamza Bendelladj, une figure de la cybercriminalité alors en détention aux Etats-Unis. L’enquête a mis au jour une trentaine de virements bancaires frauduleux, dont onze réussis, se soldant par le transfert d’environ 100 000 euros depuis les comptes de sept victimes. Augustin Inzirillo, lui, aurait touché environ 10 000 euros par mois.

« On ramène le jambon et les Leffe Ruby »

« C’est un jeune homme qui s’est brûlé les ailes, plaide son avocat, Robin Binsard. Il était mû par une sorte de reconnaissance, il voulait être repéré, mais une fois en ligne, sa créature, son programme, l’a dépassé. » A l’époque, le jeune homme né en Californie est en effet en pleine dérive. Arrivé dans l’Hexagone à ses 12 ans, il lâche le lycée quelques années plus tard pour un cocktail détonnant : jeux vidéo à outrance et écriture de programmes malveillants.

TinyNuke fait la fierté de l’informaticien autodidacte, au point qu’il en diffuse le code aux yeux de tous sur le site de partage GitHub. Mais cet amour-propre est également à l’origine de sa chute. Comme rappelé à l’audience, vexé par les messages d’alerte sur le réseau social Twitter d’un spécialiste en sécurité informatique de la Société générale, Augustin Inzirillo entame une riche correspondance avec ce chercheur qui le traque, des investigations à l’origine de la procédure judiciaire.

Ces e-mails et ces messages publics ou privés, publiés sur Twitter, ont été lus avec gourmandise à l’audience et révèlent un étonnant mélange de confessions et de blagues. Il y a aussi des insultes, mais Augustin Inzirillo conteste là en être l’auteur. Le jeune homme explique par exemple ne pas vouloir être « un codemonkey », un développeur effectuant seulement des tâches de routine. « Wesh les collègues on se fait un casse-croûte ? On ramène le jambon et les Leffe Ruby », blague-t-il dans un courriel. Un dernier tweet, envoyé le 28 août, prend la forme d’une dernière bravade : on y découvre la photo du passeport d’Augustin Inzirillo, présenté comme le développeur de TinyNuke.

A l’époque, le jeune homme a déjà la suite en tête. Après la Serbie, il a rejoint l’Ukraine. A court d’argent, il peaufine un nouveau programme malveillant, Vareniky, qui va permettre de lancer une vague d’extorsions. Elles vaudront au jeune homme, qui s’est rendu entretemps, une condamnation en novembre 2023 à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Un procès encore frais dans la mémoire des juges parisiens. A l’époque, Augustin Inzirillo avait assuré aux juges vouloir reprendre des études pour travailler au plus vite et ainsi rejoindre son épouse vivant à Paris. On connaît la suite.

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