dhawos

joined 1 year ago
[–] [email protected] 3 points 1 year ago

Je sais pas quand est-ce que tu as testé la dernière fois, ça fait 2-3 ans que je suis sous Linux (Manjaro puis EndeavourOS) et c'est absolument incroyable à quel point ça s'est amélioré, même avant le Steam Deck.

Le plus gros problème désormais c'est les jeux à anti-cheat, mais il commence même à y avoir des jeux avec EAC et BattleEye qui fonctionne bien.

[–] [email protected] 2 points 1 year ago (1 children)

Tout à fait 0.18, si jamais tu veux jeter un coup d'oeil, l'instance est ici : https://fedjlailu.fr/, j'ai mis les inscriptions en approbation manuelle pour le moment.

Malheureusement je pense pas que ça soit du à la version de Lemmy.world, sur lemmy.ml j'ai le même genre de problèmes et j'ai vu pas mal de retours similaires sur github et lemmy. Cependant sur sopuli.xyz ça avait bien marché, la taille de l'instance a l'air d'être lié au problème.

Il y a des issues qui en parlent, notamment : https://github.com/LemmyNet/lemmy/issues/3101 Je pense que les devs sont au courant, j'aimerais bien filer un coup de main mais si je suis capable de hoster, mes connaissances en Rust et du protocole ActivityPub sont quasi inexistantes :/

Pour l'instant je suis un peu en mode wait & see, je check ce qui se passe niveau dev sur le projet et ça va finir par être réglé je pense.

[–] [email protected] 0 points 1 year ago (6 children)

J'en ai monté une du coup pour tester un peu comment ça fonctionne. Honnêtement c'est pas incroyable incroyable pour le moment.

Je sais pas trop comment ça se fait mais la fédération galère, j'ai du mal à voir les commentaires de cette communauté arriver sur mon instances, et quand ils arrivent c'est avec plusieurs heures de retard.

Pourtant le serveur de mon côté n'a aucune charge, j'imagine que c'est parce que lemmy.world doit répondre à beaucoup de requête pour récupérer les infos. En tout cas dans ce que j'ai pu lire je suis pas le seul du tout, mais bon dans tous les cas je vais continuer de voir ce que ça donne, ne serait-ce que par curiosité.

[–] [email protected] 2 points 1 year ago

Pour cette communauté je suis pas sur que ça apporte grand chose pour le moment, comme ça a été dit dans d'autres commentaires ça fera beaucoup de liens et pas beaucoup de commentaires.

Cela dit, c'est ptet le genre de truc qui peut être intéressant pour du Mastodon ?

[–] [email protected] 1 points 1 year ago (9 children)

Une idée de nom de domaine alternatif ?

  • fedreddit.fr ?
  • federated.fr ?
  • fedlemmy.fr ?
  • fedjelailu.fr ?
  • jelailufed.fr ?
  • fedlailu.fr ?
  • lailufed.fr ?
[–] [email protected] 1 points 1 year ago (11 children)

Oui tout à fait, d'ailleurs apparement les petites instances ont du mal à rester synchro aux grosses vu les posts qui passent. Après de toute façon le guide sur https://join-lemmy.org/docs/administration/administration.html à l'air plutôt clair de ce que j'ai pu zieuter ce matin.

Quand j'aurais un peu de temps je vais essayer de regarder de mon côté, pour voir un peu ce que ça peut pomper niveau ressources, histoire de voir combien ça pourrait coûter.

[–] [email protected] 1 points 1 year ago

Peach dans smash, ça me donne des chauchemars tellement je détestait ce match-up xD

[–] [email protected] 1 points 1 year ago

Sans aller jusqu'à parler de hype, moi ça me fait toujours plaisir de parcourir de nouveaux niveaux. Après vu le prix des jeux Nintendo je comprend qu'on en attende plus

[–] [email protected] 0 points 1 year ago (13 children)

J'imagine que ça dépend la taille de l'instance, j'avoue que ça m'a rendu curieux et je vais jeter un oeil à comment ça s'héberge une instance lemmy.

[–] [email protected] 2 points 1 year ago

Le nom de domaine feddit.fr est déjà pris :/

[–] [email protected] 1 points 1 year ago

C'est pas idiot je trouve, la question des besoin est primordiale. En plus je me faisais la réflexion, aider à passer le permis c'est bien mais derrière faut avoir les moyens quand même d'avoir un véhicule.

[–] [email protected] 2 points 1 year ago

Complétement, j'étais assez d'accord en la regardant

 

Avec l’ultra-cyclisme et ses courses de 1 000 kilomètres, le vélo change de braquet

6–8 minutes

Un nombre croissant de cyclistes amateurs s’essaient aux épreuves de très longue distance, en autonomie complète, qui essaiment sur le territoire. L’occasion de mêler effort physique exigeant et aventure en pleine nature.

Article réservé aux abonnés Ascension du Pas de Peyrol en région Auvergne-Rhône-Alpes lors de la course BikingMan Aura, en août 2022.

Cet été, Thibaut (il a préféré garder l’anonymat), 35 ans, n’a pas prévu de lézarder au soleil sur une serviette de plage. Ce professionnel de santé installé dans la région lyonnaise a un objectif un peu plus tonique : faire 575 kilomètres à vélo autour de l’Auvergne, se reposer un peu et, quelques semaines plus tard, enfourcher à nouveau sa bicyclette pour prendre le départ du BikingMan Aura (pour Auvergne-Rhône-Alpes), une course de plus de 1 000 kilomètres entre le Massif central et les Alpes du Nord. Le tout sans assistance, en temps limité, en autonomie totale avec des barres de céréales, et en ne s’arrêtant que pour dormir à la belle étoile… Le trentenaire envisage ces défis estivaux avec pragmatisme. « Je sais que je peux faire plus de 300 kilomètres en une journée, souligne-t-il. La course de 575 kilomètres va me permettre de tester ma capacité à rouler de nuit et à dormir à la belle étoile. Comme ça, je serai prêt pour les 1 000, l’objectif qui me titille vraiment. »

Thibaut est tombé dans l’ultra il y a un an à peine. Sportif – il pratique le ski de randonnée et la course à pied –, il n’avait jamais fait de sorties vélo de plus de 140 kilomètres. Ce qui n’est déjà pas si mal… Poussé par un ami, il s’inscrit à un GravelMan, une course organisée dans le Jura. Au programme : 350 kilomètres et 3 500 mètres de dénivelé positif – « D+ », selon la formule consacrée. L’effort, le cadre champêtre : tout lui plaît. La course GravelMan organisée dans le Jura, lors de la première édition, en juillet 2022.

Steven Le Hyaric, le fondateur des GravelMan Series – du nom du gravel, sorte de vélo qui allie route et VTT –, envisage ces courses comme « la première marche vers l’ultra-distance ». Ancien cycliste professionnel, Le Hyaric enchaîne les performances à vélo autour du monde et repousse le nombre de kilomètres. « J’ai créé ces courses partout en France pour mettre les gens en mouvement juste après le confinement. Je les sentais moroses et en demande d’aventures et d’activités de plein air. » L’intuition du sportif est bonne. Trois mille personnes ont déjà pris le départ d’une épreuve, moyennant une inscription allant de 99 à 199 euros, selon le parcours. Leur profil : « Des trentenaires ou des quadras sportifs voulant se dépasser, plutôt des CSP+ », selon les observations de Steven Le Hyaric. A noter que 30 % des participants sont des participantes. Seule condition pour prendre le départ : avoir un certificat médical et pas mal de kilomètres dans les pattes.

« Une école de patience et de résistance »

Dans son bureau d’Ambert, sous-préfecture du Puy-de-Dôme, Mathieu Debarges, 44 ans, constate, lui aussi, un vrai engouement pour l’ultra. Cet ancien responsable d’une société de fitness a participé en 2021 au lancement de l’Ultr’Arverne. Au programme, deux tracés : 575 kilomètres et 11 000 mètres de D+ (celui que Thibaut a choisi, pour se mettre en jambes) ou 871 kilomètres et 14 500 mètres de D+. Le tout en quatre-vingt-deux heures au maximum. Le départ est prévu jeudi 29 juin, à 7 heures du matin. Une petite centaine de personnes ont déjà rempli leur bon d’inscription. « Cette épreuve permet de rassembler à la fois ceux qui veulent faire de la compétition et ceux qui ont envie de vivre une aventure dans un cadre incroyable parce que vraiment, parfois, on se croirait perdu dans la Terre du Milieu », détaille Mathieu Debarges.

Christophe Aucan, 28 ans, n’a pas encore eu l’impression de pédaler sur le continent imaginaire de l’écrivain britannique J.R.R. Tolkien, mais il a, lui aussi, quelques images marquantes gravées dans sa mémoire. « Quand on a passé quinze heures les fesses collées à la selle et roulé de nuit, voir le jour se lever dans le calme de la campagne, je vous assure que c’est quelque chose. » Il envisage l’ultra comme « une école de patience et de résistance », qui consolide son tempérament calme et posé. « 95 % des moments difficiles ne sont que transitoires », confesse-t-il, philosophe. Ascension du col du Chansert dans le Puy-de-Dôme, lors de la course Ultr’Arverne, en juillet 2022.

Ancien triathlète, Christophe a eu envie de se consacrer au vélo et de se frotter aux très longues sorties. « J’ai toujours beaucoup roulé, précise ce responsable d’approvisionnement dans une usine, qui, chaque jour, se rend au travail à bicyclette et pédale 85 kilomètres. Je voulais tester mes limites et me fixer des objectifs importants. » Pour le moment, il se contente d’une grosse course par an afin que le sport n’empiète pas trop sur sa vie personnelle. « Comme c’est une activité peu traumatisante pour les articulations et moins violente que le trail, je sais que je vais pouvoir en faire encore pendant des années. » Le compteur de son vélo n’a pas fini d’engranger des kilomètres.

Tiphaine Thuillier

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