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L’enquête scientifique, qui a nécessité le renfort de physiciens spécialistes de la modélisation de spectres, a livré son verdict en un temps très court, et fait l’objet d’une publication dans la revue Nature, ce lundi. Derrière ce signal « présentant des oscillations en forme de peigne », aucun organisme vivant sur une autre planète… Il traduit en fait la présence d’une molécule jamais observée jusqu’alors, décrite comme « une pierre angulaire de la chimie organique dans l’espace ». Ce « CH3 + » ou « méthyle cation », a été décrit par des modèles théoriques dans les années 1970 et recherché à travers l’univers pendant plusieurs décennies.